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La prise de parole en public

10 juin 2025

Benjamine Leboucher Bisson

Benjamine est médiatrice et formatrice en communication relationnelle. 

 

Elle travaille depuis 20 ans à Coalta Formation (anciennement IEDH).

 

Interviewée par 

Henry Dufourmantelle, bénévole

Et si vos bénévoles ou salariés prenaient la parole avec plus d’impact ?
Dans le monde associatif, savoir s’exprimer avec clarté, assurance et justesse devient un atout clé : pour convaincre, sensibiliser, plaider une cause ou simplement représenter son association. Trop souvent négligée, la prise de parole est pourtant une compétence essentielle à développer. Grâce à une journée de formation active, bienveillante et exigeante, Coalta Formation permet à chacun de gagner en aisance, en présence et en confiance. Retour sur cette formation plébiscitée, animée par Benjamine Leboucher Bisson, formatrice en communication relationnelle.

 

Henry : Pourquoi une formation à la prise de parole en public ?

 

Benjamine : Coalta Formation a voulu répondre à plusieurs de ses clients qui souhaitent donner à leurs bénévoles et/ou salariés de nouveaux outils pour progresser. L’un d’entre eux avait un objectif précis : préparer ses bénévoles au plaidoyer, c’est-à-dire à accentuer leur capacité à défendre de justes causes (par ex. l’écologie, la justice, la lutte contre le mal logement etc.).

 

S’agissant de rendre les stagiaires plus efficaces dans leur mission, Coalta Formation propose généralement des formations à l’écoute, à l’animation de groupe, aux outils de connaissance de soi et de communication ; et puis voilà que le positionnement de la voix, l’implication dans un débat, le talent oratoire constituent de nouveaux atouts à développer ! « Prendre la parole, c’est souvent prendre sa place » dit volontiers Bertrand de Belmont (formateur à Coalta Formation).

 

Henry : Il y a-t-il une recette pour se former vite et bien à la prise de parole en public ?

 

Benjamine : Les participants arrivent à la formation avec des attentes souvent très diverses : certains veulent dépasser l’appréhension de parler devant des groupes nombreux, d’autres veulent s’affirmer devant des responsables associatifs, hommes politiques etc. D’autres viennent là par curiosité. Alors comment rassembler tous ces besoins en une seule formation ?

 

De mon point de vue, la prise de parole en public ne nécessite pas au démarrage de connaître énormément de choses. Chacun de nous a eu l’occasion de prendre la parole ici ou là ; Il faut donc d’abord partir du point où l’on est, et privilégier l’entrainement, l’exercice aussi souvent et intensément que possible.

 

Le regard des autres constitue aussi un atout important de cette formation : ce qu’ils nous disent sur notre présence et notre voix peut nous faire avancer significativement, à condition que le message soit bienveillant, constructif, ouvert sur le progrès.

Donner des clés pour identifier les blocages, partir des points forts pour aller plus loin, les petits pas se succèdent et permettent aux stagiaires de s’impliquer concrètement et finalement repartir en fin de journée avec de nouveaux outils et une meilleure confiance en soi.

 

Henry : Un mot pour conclure ?

 

Benjamine : Sans doute parce que nous utilisons notre voix tous les jours pour parler et nous affirmer, nous nous disons un peu facilement que les choses vont bien comme ça !… Alors que justement c’est sans doute en améliorant notre voix que nous pourrions être mieux entendus, mieux compris, plus efficaces !

 

Le travail sur la voix constitue donc une facette importante de la formation, mais de nombreuses autres points intéressent à cette occasion les stagiaires : par exemple la posture, l’énergie, le non verbal constituent comme la parole des éléments clé de notre comportement.

L’ambition du formateur est de n’oublier aucune de ces données alors même que nous ne travaillons ensemble qu’une seule journée.